Comment j’ai changé d’avis sur les chats
Il y a quelques années, j’étais catégorique, il était hors de question pour moi de vivre avec un chat. Pourquoi faire ? Ça ne fait que manger, dormir, ou rester sur place sans rien faire. Lorsqu’il ne fait pas cela, il déambule toute une journée dehors en se battant ou s’accouplant avec d’autres chats. Vous l’aurez compris, cet animal ne me passionnait aucunement jusqu’à ce fameux jour où tout a changé.
Ma vie dans le nord de la France
Il y a trois ans, je vivais près de Dunkerque dans le Nord avec mon copain Charles. Nous étions installés là-bas, car ce dernier travaillait en tant que médecin dans l’hôpital de la ville. Il faut savoir que Charles est un fanatique des chats, depuis tout petit. Un jour en se baladant, nous sommes tombés sur une animalerie que je qualifierais aujourd’hui de magnifique.
Cette animalerie Dunkerque vendait une multitude de jouets et d’accessoires à l’effigie des chats. Tasses, porte-clés, carnets, peluches, il y avait de tout. En sortant de la boutique, Charles me supplia d’accepter que nous ayons un chat à la maison, mais rien de tout cela ne me fit changer d’avis.
Cette amie qui a tout changé
Quelques mois après, nous sommes allées chez un couple d’amis qui vivait avec 5 chats. Il se trouve que l’une de leurs chattes venait d’avoir une portée et qu’il avait réussi à donner tous les chats sauf un.
J’étais à peine entré chez eux que ce chat de quelques mois tourna autour de mes jambes en se frottant et miaulant. Je le regardais d’un visage ébahi, je ne comprenais pas pourquoi un chat que je venais de rencontrer me donner déjà autant d’amour. C’est vrai qu’il était mignon, un petit chat de gouttière avec des yeux d’un bleu à faire pâlir les eaux des îles tropicales.
- Pendant toute la soirée, sans même m’en rendre compte je jouais avec lui et lorsque j’arrêtais, il venait s’asseoir sur mes genoux, comme s’il s’agissait de la place la plus confortable du monde.
Ainsi, à la fin de la soirée, mon amie me dit naturellement “Il a l’air de beaucoup t’apprécier, tu ne veux pas le garder“ ? Après quelques secondes d’hésitations, je lui fis part de mon refus au plus grand regret de Charles qui nous voyait déjà rentrer à la maison avec.
La semaine de mon refus fut l’une des plus longues de ma vie, bizarrement, sans savoir pourquoi, je pensais à ce chaton et l’idée qu’il puisse vivre dans une autre maison que la nôtre ou celle de nos amis me hantait.
“Charles ?
– Hum
– Je pense qu’on devrait aller le chercher
– De quoi ?
– Le chaton !
– Non tu es sérieuse ?
– Oui, j’appelle Manon et on y va”.
Sans plus tarder, je pris mon téléphone et me rendis chez Manon. De nouveau, à peine arrivé, ce chaton se mit de nouveau à me tourner autour en miaulant. Je ne pus pas m’empêcher et le pris dans les bras tant il m’avait manqué.
Maintenant, nous nous rendons tous les trois dans notre animalerie à Dunkerque pour pouvoir lui offrir les plus beaux jouets.