Souvenir : la maison de mon enfance
Je ne sais pas vous, mais j’ai toujours en tête la maison dans laquelle j’ai grandi. Je revois chaque détail comme si je courais encore dans ce jardin hier. Pourtant, cela fait bien 15 ans que je n’y ai pas mis les pieds. Peut-être garde-t-on un souvenir important de la maison de son enfance ? Pour marquer ces images, être sûr de les garder toujours dans la tête ou sur le papier, j’ai décidé de vous la décrire aujourd’hui.
Une entrée fleurie
Une fois arrivé devant la maison, je me souviens qu’on pouvait apercevoir des murets recouverts de fleurs roses et blanches, c’était vraiment joli. Le contraste des fleurs sur les murets blancs me fait penser à la Grèce. Il y avait, entre ces petits murs, un portillon et un grand portail battant motorisé gris anthracite, il ressemblait à un portail de château, semblable à ceux des livres. En tout cas, c’est exactement ce à quoi il me faisait penser du haut de mes 6 ans.
Un grand séjour lumineux
Après avoir passé la porte d’entrée, je revois le grand séjour si bien décoré. Il avait un côté chaleureux et accueillant qui avait ce don de nous rassurer en cas de tempête ou d’orage. J’appréciais les moments qu’on pouvait y passer en famille à jouer à des jeux de société, à rire et parler.
Les grandes fenêtres rendaient la pièce lumineuse, surtout lors des jours de soleil et lorsqu’un bouquet de fleurs cueillies dans le jardin se retrouvait au milieu de la table, dans un joli vase. Dans ces moments-là, la pièce était semblable à une photo qu’on pourrait voir aujourd’hui sur les réseaux sociaux. Le charme de la pièce était sans pareil.
Une chambre pleine de souvenirs
La pièce la plus importante pour le petit garçon que j’étais n’est autre que ma chambre de l’époque. Il s’agissait d’une pièce plutôt grande. Elle était décorée de petites voitures et de quelques peluches. J’ai passé des jours entiers d’hiver à jouer avec des figurines de soldats ou encore des billes. Parfois, je me cachais dans le placard pour faire enrager ma sœur qui passait des heures à me chercher. D’ailleurs, je n’ai pas le souvenir qu’elle m’ait un jour trouvé.
